Armoiries officieuses de la ville de Québec Hôtel du Parlement de Québec |
Sceau de la ville de Québec 1833-1949 |
Jusqu'en 1949, la ville de Québec n'a pas d'armoiries proprement dites. En fait, le premier conseil municipal adopta en 1833 un sceau de la composition du sculpteur Joseph Légaré. Ce sceau s'inscrit plus dans la tradition héraldique américaine.
Il sera utilisé jusqu’à l’adoption des armoiries
dessinées par l’héraldiste Maurice Brodeur. Toutefois, Taché et d’autres
héraldistes choisissent un détail du sceau, le bouclier sur lequel s’appuie Strénua, la déesse romaine de l'activité et du travail, comme armoiries représentatives de la capitale. Ainsi,
sur la façade du parlement, les armoiries au-dessus de la statue de Champlain
se blasonnent : de gueules, au léopard couronné d’or tenant dans sa dextre
une clef du même. Comme pour les armoiries de Montréal, deux anges supportent
l'écu timbré d'une couronne royale.
Nous retrouvons ces armoiries officieuses de Québec dans le vitrail de la bibliothèque de l’Assemblée nationale. Elles se blasonnent : de gueules au léopard couronné et tenant dans sa dextre une clef d'or à la bordure cloutée d'or. L'écu est timbré d'une couronne murale. Cette interprétation du sceau de la ville de Québec est visible sur le manège militaire de la Grande Allée, l'ancien édifice des postes et la gare du Palais sur la rue de la Gare et même incrustée dans le pavement en terrazzo du vestibule du Palais Montcalm.
Armoiries officieuses de la ville de Québec - vitrail Bibliothèque - Assemblée nationale du Québec |
Nous retrouvons ces armoiries officieuses de Québec dans le vitrail de la bibliothèque de l’Assemblée nationale. Elles se blasonnent : de gueules au léopard couronné et tenant dans sa dextre une clef d'or à la bordure cloutée d'or. L'écu est timbré d'une couronne murale. Cette interprétation du sceau de la ville de Québec est visible sur le manège militaire de la Grande Allée, l'ancien édifice des postes et la gare du Palais sur la rue de la Gare et même incrustée dans le pavement en terrazzo du vestibule du Palais Montcalm.
En 1945, le maire Lucien Borne invite l'héraldiste Maurice Brodeur à créer de nouvelles armoiries plus conformes à l'art héraldique. Elles illustrent la fondation de Québec avec la caravelle de Champlain et surtout par la nouvelle devise : « Don de Dieu feray valoir », qui rappelle le nom navire sur lequel Champlain traversa à mainte reprise l'Atlantique entre la France et la Nouvelle-France. Ces armoiries furent adoptées par le conseil municipal en 1949.
Le 20 septembre 1988, la ville de Québec devient la première
institution canadienne à recevoir des armoiries concédées par l'Autorité
héraldique du Canada. Reprenant celles de Brodeur, elles se blasonnent : d'azur
à la champagne burelée-ondée d'argent et d'azur sommée d'un navire ancien
voguant à pleines voiles d'or, au chef de gueules bordé d'or et chargé de deux
clés d'or passées en sautoir, à la feuille d'érable de sinople brochante sur
les clés, l'écu timbré d'une couronne murale maçonnée de sable et ajourée de
gueules, et pour devise DON DE DIEU FERAY VALOIR.
Armoiries Vile de Québec 1949 Vitrail Gare du Palais |
En 1945, le maire Lucien Borne invite l'héraldiste Maurice Brodeur à créer de nouvelles armoiries plus conformes à l'art héraldique. Elles illustrent la fondation de Québec avec la caravelle de Champlain et surtout par la nouvelle devise : « Don de Dieu feray valoir », qui rappelle le nom navire sur lequel Champlain traversa à mainte reprise l'Atlantique entre la France et la Nouvelle-France. Ces armoiries furent adoptées par le conseil municipal en 1949.
Armoiries de la ville de Québec Salle du conseil municipale |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire